LES COMPRESSIONS MEDULLAIRES
1- Généralités
La moelle épinière descend dans le rachis, protégée par les méninges à l’intérieur de l’arc postérieur de la vertèbre.
La ME est menacée de compression :
Les compressions de la queue de cheval sont classées ici.
2- Compression médullaire aigu
a. Etiologie
i. Traumatique
ii. Pathologique
b. tableau dramatique
3- Compression médullaire lente
a. Généralités
Savoir évoquer ce diagnostic devant :
Beaucoup des étiologies en causes sont sévères mais parfois l’étiologie est relativement banale :
b. Etiologies
è étiologies intra durales,
è étiologies intra durales,
è étiologies intra médullaires,
c. Le tableau clinique
Compression médullaire lente entraîne 3 syndromes :
d. Examens para cliniques
e. Traitements
1- Généralités
La moelle épinière descend à l’intérieur du rachis, protégée par les méninges, à l’intérieur de l’arc postérieur de la vertèbre.
Cette moelle est donc menacée de compression :
La moelle épinière se continue par un ensemble de racines qui constituent la queue de cheval. La compression de la queue de cheval est classée parmis les compressions médullaires.
Cette compression médullaire peut prendre 2 aspects :
2- La compression médullaire aiguë
L’étiologie dominante est la fracture traumatique dans un accident violent et souvent même dans un poly traumatisme.
Parfois, il s’agit d’une fracture pathologique, surtout sur des métastases osseuses.
Le tableau clinique est le suivant :
Il s’agit donc, soit d’une para plégie, soit d’une tétra plégie, de type spastique avec hyper réflectivité et signe de Babinski bilatéral.
En fait, juste après l’accident, la paralysie est souvent flasque avec abolition des R.O.T, on parle de choc spinal. (la ME épinière en comprend pas tout de suite, temps de latence)
Et ensuite, dans les minutes ou les heures qui suivent la spasticité apparaît ainsi que l’hyper réflectivité.
Dés le début, il existe un signe de Babinski. Il peut exister également très précocément des réflexes interdits comme le triple retrait.
Dans cette pathologie, il s’agit :
Cette lésion peut concerner toute la moelle ou seulement une moitié, c’est l’hémi section de moelle, ou syndrome de Brown Sequard.
Le tableau est alors le suivant :
Le traitement est une urgence chirurgicale avec chirurgie sanglante plus ou moins complexe.
3- La compression médullaire lente
a. Généralités
Ce sont des pathologies purement compressives se constituant lentement en raison des étiologies qui sont lentement évolutives.
Ce tableau clinique reste souvent discret pendant des semaines, voire des mois.
Il faut savoir évoquer ce diagnostic devant :
Beaucoup des étiologies en cause sont sévères, mais parfois l’étiologie est relativement banale :
b. Les étiologies
On peut les classer en 3 rubriques :
è étiologies intra durales,
Ce sont les étiologies, soit osseuses, soit discales, soit les 2.
è étiologies intra durales,
Ce sont surtout des tumeurs bénignes. Les plus fréquentes sont :
è étiologies intra médullaires,
Cette pathologie ne concerne que la moelle cervicale, et les symptômes apparaissent le plus souvent à l’âge adulte alors que le plus souvent la pathologie est congénitale.
c. Le tableau clinique
La compression médullaire lente entraîne 3 syndromes :
Au début de la pathologie, un seul syndrome est présent et en cours d’évolution le tableau se complète.
Au début, le tableau est variable d’un malade à l’autre :
à type de syndrome radiculaire (=périphérique) avec au 1er plan, une douleur qui dessine un trajet précis, intense, de type électrique ; avec éventuellement une hypo esthésie et parfois des déficits moteurs flasques.
des signes médullaires au dessous de la lésion sous la forme d’un déficit moteur partiel bilatéral ou para parésie qui entraîne :
- une fatigabilité à la marche,
- et des accidents d’accrochage du bas.
avec des douleurs rachidiennes intenses au niveau de la région, associé à une raideur rachidienne avec contractures para vertébrales.
Quand le tableau est constitué, on retrouve les 3 syndromes à la fois :
d. Les examens para cliniques
L’examen de base est la radio simple du rachis. Cette radio peut retrouver :
D’autres examens peuvent être nécessaire afin de visualiser la moelle épinière, les vertèbres et les disques.
Les examens essentiels sont les suivants :
Dans une compression médullaire cette pression est augmentée.
La radiographie de contraste, ou myélographie qui va montrer l’obstacle et surtout son niveau. Cet examen est agressif car il nécessite une ponction lombaire, et en plus l’injection d’un produit opaque avec possibilité d’irritation de la moelle épinière.
Cette myélographie peut être remplacé par des examens moins agressifs :
Quand la compression s’exerce sur la queue de cheval, le même examen de contraste est appelé une saco radiculo graphie.
e. Traitement
Le traitement est surtout étiologique.
De nombreuses étiologies sont inaccessibles aux traitements, ou malgré le traitement aboutissent à des séquelles.
Dans un premier temps si la pathologie est peu évolutive, le traitement est médical.
Ce sont des traitements physiques utilisant :
Dans les formes sévères et évolutives, le traitement est nécessairement chirurgical par décompression de la moelle avec ouverture vertébrale sur plusieurs étages.